abeille

Les abeilles contribuent de façon conséquente au fait que jusque-là, nous ne pouvons pas nous passer des aliments essentiels à notre immunité, dont les fruits et légumes, mais surtout le miel qu’elles produisent. Nous devrions, de ce fait, garantir leur survie et leur productivité en faisant en sorte qu’elles s’alimentent bien. En ce sens, nourrir les abeilles est possible, mais comment faire pour obtenir le résultat recherché ?

Pourquoi procéder au nourrissement ?

Pour nous, qui n’avons pas souvent l’occasion de côtoyer le monde apicole, le « nourrissement » est un terme qui semble ne pas bien sonner à notre oreille. Pourtant, ce terme est fréquemment utilisé en apiculture lorsqu’il s’agit d’apporter des compléments nutritionnels aux abeilles. Car en plus des nourritures que les abeilles se procurent en dehors de leurs ruches, il est tout à fait possible d’améliorer leur alimentation en les complétant avec d’autres. Les raisons en sont multiples mais le but ultime du nourrissement est le même : l’abondance de récolte en miel en plus d’une meilleure résistance des abeilles à toutes formes d’altérations de leur santé.

Le glucose

Ainsi, pour réussir un nourrissement, optez pour les bons compléments comme le sucre. Il est préférable de porter son choix sur le sucre issu du blé ou du maïs, car leur teneur en glucose peut passer au-delà de 70%. Il est par ailleurs plus facile pour l’enzyme d’une abeille de décomposer les sucres d’amidon afin de faciliter son intégration dans l’organisme.

Solution concentrée

Il existe également un sirop incitant la ponte de la reine. Il s’apparentera à un nectar butiné que les abeilles disperseront aussitôt à leurs congénères. Suralimentées, les abeilles favoriseront leur production de gelée qui sert de nourriture aux larves de la reine. Le dosage est par ailleurs à observer pour ne pas encombrer les cellules et freiner cette ponte.

Protéine, vitamine…

Des protéines d’origine végétale seront en outre mélangées à ce sirop car il se peut que les abeilles, par manque de pollen ou par mauvais temps, ne puissent pas se procurer du pollen doté des protéines qui leur sont indispensables. Cela sans oublier les vitamines et les oligo-éléments qui amélioreront la résistance des abeilles notamment leur intestin. Ils peuvent résulter d’un mélange de plantes riches en de telles substances.

Productivité et santé

La santé et la productivité de nos abeilles importent. Si on veut par exemple que l’organe de l’abeille secrétant la cire accroisse sa productibilité, il faut enrichir son alimentation en sucre et en eau, notamment au moment où elle réalise une forte production de miel. De plus, le travail que l’abeille fournit justifie cet apport complémentaire. Pour façonner les 2 500 cellules d’un cadre, il leur faut en moyenne 15 000. Et imaginez surtout si en plus de ce pénible travail, on les prive d’un apport supplémentaire, alors qu’elles ne peuvent pas sortir pour se gaver des protéines dans les pollens à cause d’un temps capricieux incessant.

Pour justement ne pas affaiblir l’abeille, l’apiculteur procède donc à cette méthode afin qu’elle résiste mieux aux maladies telles que le varroa, ayant tendance à sucer les protéines des abeilles nourrices. Ce procédé s’entame également et souvent juste après la récolte pour mieux préparer le séjour des abeilles dans la ruche pendant l’hiver, et stimuler en même temps la ponte de la reine.

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